vendredi 10 août 2007

Géographie, Economie et Données Administratives…

Remarque : Quatrième plus grande île du monde, longeant le Canal du Mozambique.



I – GEOGRAPHIE

  • Lieu : Afrique méridionale, île de l’Océan Indien, est du Mozambique
  • Coordonnées géographiques : 20 00 S, 47 00 E
  • Continent : Afrique
  • Superficie : 587 040 km2 dont Eau : 5 500 km2 et Terre : 581 540 km2, constituée d’étroites bandes sur les côtes et de hauts plateaux et de montagnes au centre
  • Bordure côtière : 4 828 km
  • Climat : tropical le long des côtes, tempéré à l’intérieur, aride dans le sud
  • Altitudes : Basse altitude : Océan Indien : 0m ; Point culminant : Maromokotro : 2 876 m
  • Ressources minérales : graphite, chromite, charbon, bauxite, sel, quartz, grès bitumeux, pierres semi-précieuses, mica, énergie hydraulique .
  • Aléas naturels : cyclones périodiques
  • Problèmes environnementaux : érosion du sol causée par la déforestation et le surpâturage ; désertification, eaux de surface polluées par les eaux d’égouts et d’autres déchets organiques, de nombreuses espèces de flore et de faune endémiques menacées.
  • Accords internationaux sur l’environnement : Madagascar est Partie aux Accords ou Conventions sur : la Biodiversité, le Changement climatique, la Désertification, les Espèces menacées, les Déchets toxiques, le Droit de la mer, la Conservation de la vie marine, l’Interdiction des essais nucléaires, la Protection des couches d’ozone, les terres inondées .
  • Population (millions) : 17,4 (2003) en 150ème position dans l'indicateur de développement humain avec une croissance démographique de 2,8% par an.
  • Groupes ethniques : 18 ethnies
  • Densité : 28,8 hab:km²
  • Espérance de vie : 53/57
  • Taux de croissance : 3,03% (2003) ;
  • Religions : Majorité Chrétienne (Catholiques et Protestants); Musulmans : 7%
  • Langues officielles : Malagasy, français.

II – DONNEES ADMINISTRATIVES ET POLITIQUES

  • Nom du pays : Madagascar
  • Type de gouvernement : République
  • Capitale : Antananarivo
  • Divisions administratives :
    - 6 provinces : Antananarivo, Toamasina, Fianarantsoa, Mahajanga, Toliary, Antsiranana
    - 22 régions : Analamanga, Bongolava, Itasy, Vakinankaratra, Diana, Sava, Amoron’i Mania, Atsimo Atsinanana, Haute Matsiatra, Ihorombe, Vatovavy Fitovinany, Betsiboka, Boeny, Malaky, Sofia, Aloatra Mangoro, Analanjirofo, Atsinanana, Androy, Anosy, Atsimo-Andrefana, Menabe
  • Indépendance : 26 Juin 1960
  • Fête nationale : 26 Juin
  • Constitution : Avril 1998 par voie référendaire
  • Système juridique : basé sur le système du droit civil français et le droit coutumier malgache ; Madagascar ne reconnaît pas la compétence obligatoire de la Cour Internationale de Justice .
  • Suffrage : universel
  • Droit de vote : plus de 18 ans
  • Pouvoir exécutif :

Chef d’Etat : le Président Marc RAVALOMANANA (réélu le 03 décembre 2006)

Chef de Gouvernement : le Premier Ministre RABEMANANJARA Charles (depuis 25 janvier 2007)

Cabinet : Conseil des Ministres nommés par le Premier Ministre

Elections : Président élu au suffrage universel pour un mandat de cinq ans, dernière élection le 03 décembre 2006

Premier Ministre : nommé par le Président

  • Pouvoir législatif : Parlement bicaméral composé de :

- Sénat : les deux tiers des sièges au Sénat sont attribués à des assemblées régionales dont les élus par vote populaire ; le tiers des Sénateurs sont nommés par le Président ; Le mandat des Sénateurs est de quatre ans.

- Assemblée Nationale : 160 sièges ; membres directement élus par vote populaire pour quatre ans.

Dernières élections : 15 décembre 2002

Résultats : TIM : 103 ; FP : 22 ; AREMA : 03 ; LEADER FANILO : 02 ; RPSD : 05 ; autres : 03 ; Indépendants : 22.

  • Pouvoir judiciaire : Cour Suprême ; Haute Cour Constitutionnelle
  • Parties politiques : J’aime Madagascar ( TIM ) ; Union Nationale ( FP ) ; Renouveau du Parti Social Démocrate (RPSD ) ; Association pour la Renaissance de Madagascar (AREMA), Libéralisme Economique et Action Démocratique pour la Reconstruction Nationale ( LEADER/FANILO)
  • Participation aux organisations internationales : ONU, UA, MPNA, OIF, ACP, G-77, AIEA, FMI, Banque Mondiale, BIRD, IDA, OIT, CNUCED, UNESCO, HCR, UPU, OMC, ONUDI, OMS, FAO, ISO, ……

III- ECONOMIE

Croissance : 9,6% (2003)
Taux d'inflation : -1,1% (2003)
Taux de chômage : 5,9% (1998)
PIB - PPA (milliards de $) : 13.1 (2003)
PIB par habitant à parité de pouvoir d'achat ($) : 778 (2003) au 192ème rang mondial.
Monnaie : Ariary (1 euro = 2 500 Ariary)

Importation (en million de $) : 921 (2003)
Exportation (en million de $) : 1 039 (2003)
Principaux fournisseurs : France, Hong-Kong, Japon, Chine, Singapour
Principaux clients : France, Etats-Unis, Allemagne, Japon, Royaume-Uni.

Industries : Transformation de la viande, savonnerie, tannerie, brasseries, industrie sucrière, textiles, verrerie, cimenterie, usine de montage automobiles, papeterie, raffinerie, tourisme .

Consommation de pétrole : 13 000 barils/jour

Produits agricoles : café, vanille, canne à sucre, poivre, cacao, riz, manioc (tapioca), haricots, bananes, produits de volailles

SITUATION ECONOMIQUE ET FINANCIERE DE MADAGASCAR
Les autorités actuelles mettent l’accent sur les infrastructures, la modernisation des administrations et le développement de l’agriculture.

Le secteur primaire représente 27 % du PIB. Dominé par l’agriculture, celle-ci occupe 70 % de la population active de Madagascar et représente 20 % des exportations. Cependant, plus de 9 millions d’hectares de terres vierges fertiles disponibles pour la culture à grande échelle sont inutilisées. Seuls 3,3 millions d’hectares sont cultivés dont 1,1 million d’hectares de riz. Les principaux produits agricoles sont le paddy et le manioc en cultures vivrières, le café, les clous de
girofle, les litchis et la vanille pour les produits d’exportation, la canne à sucre et le coton pour les produits industriels.

Le secteur secondaire représente 14 % du PIB et 50 % des exportations. Il se concentre autour de quatre branches d'activités : l'industrie agroalimentaire, les bois et dérivés, le textile/habillement et l'industrie métallique. La croissance du secteur industriel s'est accélérée au cours des années 1999/2001 (5 % en moyenne), grâce notamment aux entreprises franches. Le taux de valeur ajoutée moyen est de 34 %.

Le secteur tertiaire (51 % du PIB) repose sur les transports, le commerce, la santé, les communications et le tourisme.
Le tourisme est l’un des secteurs les plus dynamiques de l’économie malgache. Il est le second pourvoyeur de devises du pays après la pêche. On compte environ 20.000 emplois directs dans le tourisme en 2004.

Créé en 1989, le statut franc compte environ 180 entreprises opérationnelles et couvre plusieurs domaines d’activité : le textile / habillement, la pêche, le bois et le traitement de l’information. En février 2005, les secteurs d’activité pouvant prétendre au statut franc ont été élargis : conception et développement de logiciels, télémarketing et télécommunications, banque offshore.

L’amélioration de l’environnement économique
Le Gouvernement s’est fixé cinq priorités :
L’amélioration de la gouvernance, la remise à niveau des infrastructures de communication, de l’éducation primaire et de la santé de base, et l’amélioration de l’économie rurale.

Le Président de la République multiplie les gestes envers les investisseurs étrangers. Pour rompre le principe de l’impossibilité faite aux étrangers d’accéder à la propriété foncière, une loi d’août
2003 en a fixé les conditions. Malgré le blocage de l’économie pendant près de six mois en 2002, la sortie de crise a été relativement rapide, soutenue par deux axes : les activités exportatrices et le secteur des travaux publics.

Les activités exportatrices qui sont par ailleurs créatrices d’emplois ont repris leur croissance initiée depuis les années 1990 : le textile/habillement, l’aquaculture et la pêche, le tourisme, les produits agricoles (litchis, vanille, café).
L’industrie textile est la filière la plus dynamique de l’industrie malgache. Sa production a représenté en 2003 près d’un tiers du PIB industriel et 30 % du total des exportations. Elle compte plus de 110 entreprises qui emploient environ 120.000 salariés. Depuis mi 2004, le secteur franc bénéficie de la dépréciation de la monnaie malgache et d’une demande externe européenne et américaine soutenue. Le régime préférentiel de l’AGOA - renforcé par AGOA III décidé le 25 juin 2004 par le Congrès américain - a été prolongé jusqu’en 2015. La dérogation accordée aux pays africains pour l’importation de matières premières de pays tiers, qui devait s’achever en septembre 2004, est prolongée jusqu’en 2008. Les exportations vers les Etats-Unis dans le cadre de l’AGOA représentent 180 MUSD en 2003 et déjà 215 MUSD à fin septembre 2004.

Les dépenses publiques dans les secteurs de l’aménagement urbain et de la reconstruction du réseau routier forment le deuxième pilier de la croissance.
Les financements internationaux (Banque Mondiale, Union Européenne, France, etc.) soutiennent ces programmes parallèlement aux efforts d’amélioration de la gouvernance. Les financements privés sont également sollicités et commencent à participer à la modernisation des télécommunications et des infrastructures ferroviaires et portuaires.
Les résultats macroéconomiques en 2003 ont été encourageants avec une croissance de plus de 9 % après la récession d’environ 13 % en 2002. Malgré une reprise de l’inflation sur un rythme annuel de l’ordre de 5 % à partir du second semestre, celle-ci aura été quasi nulle en 2003 (-1,7% en glissement annuel de décembre à décembre).
En 2004, les résultats ont été fortement influencés par des facteurs exogènes : les deux cyclones (Elita et Gafilo) en début d’année et la hausse des prix du pétrole et du fret. Un décrochage de la monnaie nationale entre décembre 2003 et mai 2004 a entraîné une dépréciation d’environ 85 %. Le cours de l’euro était d’environ 6.700 FMG fin 2003; il est depuis juin 2004 stabilisé autour de 12.500 FMG soit 2.500 Ariary. Ce décrochage, provoqué par l’accélération de la demande intérieure en partie stimulée par des détaxations, était rendu inévitable par la politique de stabilité du taux de change suivie depuis 1999 par la Banque Centrale de Madagascar (BCM), alors que la dépréciation pour cause de déficit de la balance des paiements et de différentiel d’inflation peut être estimée à 6 % par an environ.

Le taux de croissance pour 2004 est évalué à 5,3 % et l’inflation cumulée pour l’année se situe autour de 26 %. Le taux d’investissement est passé de 17,9 % du PIB en 2003 à 23,7 % en 2004. Le secteur public a assuré la mise en place des infrastructures et le secteur privé a procédé au renouvellement de ses moyens de production. Les prévisions pour 2005 permettent d’espérer une croissance réelle de 5 à 7%. L’inflation demeure un sujet de préoccupation important ; elle pourrait néanmoins être stabilisée autour de 10%.

Les indicateurs de santé sont en progression. Le taux de fréquentation des centres de santé de base est passé de 84 % en 2002 à 87 % en 2003 et le taux de couverture vaccinale des enfants de 0 à 11 mois a atteint 80 % en 2003 contre 61,5 % en 2002. La prévention, le renforcement du personnel médical, la construction ou la réhabilitation des centres de santé de base ont constitué des préoccupations essentielles de la politique de santé en 2004.

La mise en oeuvre de la politique de l’Education Pour Tous (EPT) conduit à une augmentation du taux net de scolarisation (82 % en 2003 contre 70 % en 2002) et du taux d’achèvement de l’enseignement primaire (39,5 % en 2003 contre 35 % en 2002). En 2004, l’octroi de kits scolaire pour les élèves du cours préparatoire de l’enseignement primaire, initié en 2003, a été poursuivi.

Les nouveaux secteurs porteurs de croissance
Parallèlement au maintien de l’activité manufacturière et des produits halieutiques, les trois secteurs ayant vocation à soutenir la croissance longue à Madagascar sont le secteur agricole, le secteur minier et le tourisme.

La production agricole malgache a connu une croissance de 2,6 % en 2003 et de 3,5 % en 2004. Cette augmentation concerne les produits vivriers et les cultures d’exportation. Les grandes orientations actuelles du gouvernement font figurer l’agriculture comme une priorité. Le désenclavement des régions à travers la construction des routes et des pistes rurales témoigne de cette volonté. Des fonds seront accordés par les bailleurs de fonds pour la poursuite des réhabilitations des infrastructures agricoles (barrages, réseaux hydro agricoles) et la vulgarisation de techniques de production. Le budget alloué au ministère de l’agriculture de l’élevage et de la pêche sera doublé d’ici 5 ans dans le but d’augmenter la productivité agricole. Les évènements liés à la rupture de stocks de riz en 2004 auront eu l’avantage de contribuer à un changement des habitudes d’achat : le paysan malgache pourra revaloriser sa production agricole.

Le secteur minier : Le pays regorge d'importantes ressources minières allant du chrome à l'Or en passant par les pierres précieuses.

La politique minière à Madagascar est contenue dans le nouveau Code minier. Les principes généraux sur ce secteur sont la libéralisation et le désengagement de l'Etat.

Le secteur touristique est actuellement le secteur le plus dynamique de l’économie avec une nette reprise des arrivées de visiteurs en 2004 (environ 180.000 visiteurs en 2004, soit + 70 % par rapport à 2003.
La région Afrique Australe/Océan Indien devrait constituer une zone d’attrait privilégié pour le tourisme d’origine européenne, Madagascar ayant vocation à en devenir un grand acteur entre l’Afrique du Sud et l’Ile Maurice. La mise en service réussie à Nosy Be d’un hôtel de 205 chambres commercialisé par VENTAGLIO et d’une liaison charter hebdomadaire sur Milan, la construction dans la capitale d’un hôtel à l’enseigne NOVOTEL (finition en 2006), d’autres projets du groupe ACCOR, la multiplication de constructions d’unités de taille moyenne par des investisseurs étrangers, l’intérêt porté par le groupe sud-africain Legacy, la renégociation des accords aériens dans un sens plus favorable à l’augmentation du trafic, etc., sont des éléments confortant les perspectives de contribution importante du tourisme au développement du pays.

Dernière mise à jour 1 août, 2007

LES 22 REGIONS

PROVINCE AUTONOME

REGION

NOM ET PRENOMS

CONTACT

ANTANANARIVO

ANALAMANGA

M.RANDRIANARISOA Pierre Manganirina

Tel: 00261202259308
00261202249102
Fax:00261202240475

BONGOLAVA

M. RABARIJAONA Jean Claude

Tel: 00261204883001
00261204883009

ITASY

M. RAKOTONDRAZAKA Hubert Henri

Tel: 00261204883401

VAKINANKARATRA

M. RABENANTOANDRO Lantoniana Nirina H.

Tel: 00261204405027

ANTSIRANANA

DIANA

M. HARINONY Nosy Jérôme Christophe

Tel: 00261208221547

SAVA

M. PAULIN

Tel: 00261208892004

FIANARANTSOA

AMORON'I MANIA

M. RASOLOFOARIMANANA Réné

Tel: 00261204771352
00261204771351

ATSIMO ATSINANANA

M. RAZANABAHINY Marojama Christian

Tel: 00261207300152

HAUTE MATSIATRA

Mme RABETALIANA Hanta

Tel: 00261207551145
00261207551031

IHOROMBE

Mme MOANA Essa Raseta

Tel: 00261207580006
00261207580052

VATOVAVY FITOVIVANY

M. KOTO Bernard

Tel: 00261207221066

MAHAJANGA

BETSIBOKA

M. FERNAND Jeannot

Tel: 00261206270100

BOENI

M. RAKOTOMALALA Max Olivier Andriananja

Tel: 00261206222429

MELAKY

M. PIKULAS Jonah Justin

Tel: 00261206502273
00261206502267

SOFIA

M. RAFARALAHY Richardin Redeck

Tel: 00261206701269
00261206701450

TOAMASINA

ALAOTRA MANGORO

ROBINSON David Alexandre

Tel: 00261205481278
00261205481109

ANALANJIROFO

M. RAZAFINDRAVELO Herman

Tel: 00261320755918
00261331469732

ANTSINANANA

M. ANDRIAMORASATA Julien

Tel: 00261331467818

TOLIARA

ANDROY

M. BRECHARD Luc Loyola

Tel: 00261209270573

ANOSY

M. RAMISON Harifidy Janest Alin

Tel: 00261209221331

ATSIMO ANDREFANA

M. TSITOHERY Avison André

Tel: 00261209444623
/24/25
00261209444663

MENABE

M. DANIEL Rakoto Jasmin

Tel: 00261320759275


Dernière mise à jour 4 janvier, 2006

Aucun commentaire: